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 cours analyse financiere s4

cours analyse financiere s4

Bonjour à tous cher étudiant voilà le cours analyse financiere s4 sciences économiques et vous pouvez le télécharger en format pdf, Un ratio est un rapport entre deux grandeurs qui peut être exprimé soit sous la forme d’un quotient, soit sous la forme d’un pourcentage. « Un ratio est rapport expressif entre deux données caractéristiques de la situation, du potentiel, de l’activité ou du rendement de l’entreprise ».

On obtiendra une nouvelle information à partir de deux données pourvu seulement qu’il existe un lien logique entre le numérateur et le dénominateur du rapport calculé.

Seront exprimées sous forme de ratios les grandeurs qui proviennent d’un part des données issues des documents comptables, bilan, compte d’exploitation générale, compte de perte et profits, d’autre part de la comptabilité industrielle et des statistiques commerciales ou industrielles telles que le nombre d’unités produites, l’effectif du personnel etc.

Pour des comparaisons temporelles, les ratios permettent de présenter de façon claire les résultats provenant de plusieurs exercices, ce qui favorise la connaissance de l’évolution de l’entreprise.

Les ratios portent le plus souvent sur des situations passées : ils n’expliquent pas une évolution mais la constatent. Le calcul de ratios sur une période donnée ne permet pas d’estimer l’évolution future, mais il peut contribuer à fixer des objectifs. En cours de la période, la comparaison des réalisations avec des objectifs facilite le contrôle de gestion.

LES RATIOS DE SYNTHESE

C’est à partir de la confrontation entre la liquidité des éléments d’actif et l’exigibilité des dettes que l’on pourra apprécier la situation financière de l’entreprise. Les ratios les plus significatifs sont donc ceux qui donnent une mesure de l’équilibre entre les éléments d’actif et du passif.

Les ratios de financement: Une entreprise cherche à financer ses emplois par des ressources dont le délai d’exigibilité est voisin de leur délai de réalisation. Une limite arbitrairement fixée à l’année permet de distinguer d’une part les actifs peu liquides et les dettes peu exigibles, d’autre part les actifs dont le degré de liquidité est élevé et les dettes exigibles à court terme.

Une règle de prudence veut qu’une entreprise consacre une partie de ses ressources permanentes (à plus d’un an) au financement d’une partie de ses actifs. Il y a en effet un décalage entre les flux d’entrées (achats de matières et de marchandises, paiement des salaires et des autres dépenses) et les flux de sorties (ventes). Ce décalage tient aux opérations de production et dépend de la nature de la nature de l’activité. Il peut être réduit par les délais de paiement que l’entreprise obtient de ses fournisseurs ; il est allongé par le crédit qu’elle consent à ses clients.

Au numérateur figurent les fonds propres, l’endettement à long et moyen terme et les provisions ayant un caractère de réserve ; au dénominateur les immobilisations nettes et les autres valeurs immobilisées après déduction des provisions pour dépréciation.

Ce ratio représente le taux de couverture des emplois financés par des ressources permanentes. S’il est inferieur à 1, c’est que l’entreprise finance une partie de ses immobilisations par des dettes a court terme : cette situation n’est pas nécessairement dangereuse si l’entreprise réalise son stock dans de brefs délais, accorde peu de crédit à ses clients et si ses fournisseurs lui consentent d’importants délais de paiement.

Mais, parce que ces conditions sont rarement remplies, la situation normale est celle où le ratio est supérieur à 1, ce qui traduit un fonds de roulement positif. Un ratio élevé n’est pas nécessairement l’indice d’une excellente santé financière ; il peut être dû à un excès de disponibilités, à la présence de stocks anormalement élevés par suite soit d’un ralentissement des ventes, soit d’achats très importants. Un ratio élevé peut être la conséquence d’une politique très libérale à l’égard des clients. Une autre cause peut tenir à un recours trop faible au crédit fournisseurs.

Il n’est guère possible de fixer une valeur idéale pour un tel ratio, car il exprime un équilibre à posteriori et n’indique pas si cet équilibre est satisfaisant compte tenu des besoins de l’entreprise. Une comparaison du ratio dans le temps renseigne sur l’évolution de cet équilibre, mais ne dit pas s’il est optimum.

QUI PUBLIE LES RATIOS ? LESQUELS ?

Depuis près de deux décennies, l’analyse des entreprises par la méthode des ratios a pris une importance considérable en raison de sa facilité d’utilisation et des enseignements qu’elle permet de dégager. Les ratios sont devenus un outil indispensable pour les études de productivité, de gestion et surtout de comparaison inter-entreprise, que dans les fédérations professionnelles et les organismes financiers, on assiste à une multiplication du nombre d’organismes publiant des ratios. 

Rares sont, en revanche, les entreprises qui publient les ratios qu’elles utilisent. Peu nombreuses même sont les sociétés cotées en Bourse, qui fassent figurer des ratios dans leurs rapports annuels. Il est cependant probable que bien des sociétés utilisent des ratios pour les besoins de leur gestion ; un certain nombre d’entre elles participent d’ailleurs à des « enquêtes-ratios » organisées par leurs fédérations professionnelles.

Parmi les principaux organismes qui publient des ratios pour différents secteurs d’activité, il importe de mentionner1 :

  1. La Centrale des Bilans de la Banque de France qui édite pour chaque secteur des fascicules des ratios. L’adhésion à la Centrale des Bilans est volontaire. Chaque entreprise remplit différents formulaires contenant son classement à l’intérieur d’une nomenclature d’activités professionnelles ainsi que les documents comptables présentés sous forme normalisée, et une fiche de ratios économiques et financiers .
  2. La S.E.F.2 qui publie pour des entreprises cotées en Bourse et pour un certain nombre de secteurs, des brochures contenant les comptes des différentes entreprises pour quatre années ainsi que les 22 ratios se rapportant à ces entreprises. Pour chaque groupe et sous-groupe d’activité, les ratios moyens sont présentés pour les quatre années de l’enquête.
  3. la Centrale des Bilans du Crédit National qui a établi pour une période allant de 1964 à 1968 un échantillon « Industrie » de 628 entreprises appartenant à 26 secteurs. A partir de cet échantillon ont été élaborés 23 . Pour chacun de ces ratios sont donnés la moyenne, l’écart-type, la médiane et les quartiles.
  4. l’I.N.S.E.E. qui a publié dans la revue Economie et Statistique une batterie de ratios, inspirés des concepts et de la structure des comptes nationaux, mais susceptibles d’être calculés directement à partir des comptes de l’entreprise. Les concepts ainsi élaborés préfigurent en quelque sorte « les systèmes intermédiaires des futurs comptes nationaux » sont donc pour la plupart explicités dans la terminologie de la comptabilité nationale. Il est à noter que ces ratios sont utilisés par la Centrale des Bilans de la Caisse des dépôts et consignations.
  5. la D.A.F.S.A.3 qui publie pour chaque entreprise faisant l’objet d’une de ses fiches des ratios financiers et boursiers.
  6. Les Creditmen américains qui utilisent pour estimer la situation financière d’une entreprise les ratios figurant , chacun d’eux faisant l’objet d’une pondération.
Les ratios de structure financière sont ceux que l’on rencontre le plus souvent. Ils sont en effet des instruments essentiels dans l’analyse de la liquidité et de la trésorerie des entreprises.

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