Biochimie Structurale bcg s4 et svi s3 pdf
Bonjour cher étudiant voilà le Cours Biochimie Structurale bcg s4 et svi s3 pdf et vous pouvez le télécharger en format pdf , la biochimie ou chimie du vivant, a toujours eu et aura toujours une place essentielle dans le cursus de l’étudiant de biologie, car elle est une base essentielle à la compréhension des mécanismes de la vie au niveau moléculaire.
Biochimie Structurale
La biochimie, science des bases chimiques de la vie, couvre donc un vaste champ d’investigation, avec de forts recouvrements avec des disciplines comme la biologie moléculaire et la génétique moléculaire, englobant des domaines de la biologie cellulaire, de la microbiologie et de la physiologie. Les lois de la physique et de la chimie s’appliquent aux systèmes vivants : la biochimie s’appuie sur les disciplines physicochimiques (physique, thermodynamique, chimie physique, minérale et organique).
Les structures des molécules (acides aminés, peptides, protéines, enzymes, glucides et lipides) sont abordées dans un plusieurs chapitres, ce qui devrait permettre d’intégrer de façon plus aisée la diversité des molécules du vivant. Les propriétés des acides aminés, de certains peptides, et des protéines font l’objet de plusieurs chapitres, l’enzymologie est abordée dans un chapitre à part. Enfin, les propriétés des glucides et des lipides font chacun l’objet d’un chapitre spécifique .
Les glucides
Les glucides sont une classe de molécules organiques contenant un groupement carbonyle (aldéhyde ou cétone) et plusieurs groupements hydroxyle (–OH). Il faut éviter d’utiliser le mot sucre qui n’est pas scientifique, ou l’expression hydrate de carbone qui ne reflète pas la structure réelle. Leur formule chimique est basée sur le modèle (C(H2O))n (d’où l’appellation historique).
Ils font partie, avec les protéines et les lipides, des constituants essentiels des êtres vivants et de leur nutrition, car ils sont un des principaux intermédiaires biologiques de stockage et de consommation d’énergie. Chez les organismes autotrophes, comme les plantes, les sucres sont convertis en amidon pour le stockage. Chez les organismes hétérotrophes, comme les animaux, ils sont stockés sous formes de glycogène puis utilisés comme source d’énergie dans les réactions métaboliques.
Les glucides sont habituellement répartis entre oses (monosaccharides tel que le glucose, le galactose ou le fructose) et osides, qui sont des polymères d’oses (polysaccharides). Les disaccharides (diholosides), tel que le saccharose ou le lactose, font partie de cette dernière catégorie. Mais seules les monosaccharides et les disaccharides ont un pouvoir sucrant. Les polysaccharides, comme l’amidon, sont insipides.
Les lipides
Les lipides constituent la matière grasse des êtres vivants. Ils ne correspondent pas à une catégorie de molécules parfaitement définie chimiquement et forment donc un groupe très hétérogène de composés. Comme il est difficile de les définir à partir de leur structure, on le fait par leurs propriétés physiques : ces molécules sont caractérisées par leur hydrophobicité, elles ne sont pas solubles dans les solvants polaires comme l’eau, mais le sont dans les solvants organiques apolaires tels que l’éther ou le chloroforme.
Les lipides constituent la matière grasse des êtres vivants. Ils ne correspondent pas à une catégorie de molécules parfaitement définie chimiquement et forment donc un groupe très hétérogène de composés. Ces molécules sont caractérisées par leur hydrophobicité, elles ne sont pas solubles dans les solvants polaires comme l’eau, mais le sont dans les solvants organiques apolaires tels que l’éther ou le chloroforme. Les lipides peuvent se présenter à l’état solide, comme dans les cires et les graisses, ou liquide, comme dans les huiles. Les lipides sont formés par l’union d’une molécule d’alcool avec une ou plusieurs molécules d’acides gras.
les peptides
Les peptides et les protéines sont le résultat de l’enchainement d’acides aminés reliés entre eux par une liaison covalente qui est en fait une liaison amide formée par déshydratation entre le groupement amine d’un acide aminé et le groupement carboxyle d’un autre acide aminé. Cette liaison est également appelée liaison peptidique, d’où le nom de polypeptides également donné aux protéines.
Les peptides sont des composés formés par union d’un certain nombre d’acides aminés de façon séquentielle, la fonction carboxylique de l’un ayant réagi avec la fonction amine du suivant. Les acides aminés présents dans le peptide ont ainsi perdu le H de leur NH2 et le OH de leur COOH : on dit qu’il s’agit de « restes » ou « résidus » d’acides aminés.
La liaison –CO–NH– entre les résidus successifs d’acides aminés, est une variété particulière de liaison amide. On l’appelle liaison peptidique. L’acide aminé qui a gardé son -NH2 intact à une extrémité est appelé acide aminé N-terminal. Celui qui a gardé son -COOH à l’autre bout est appelé C-terminal.
Pour décrire la succession des résidus d’acides aminés dans le peptide, on parle d’enchaînement ou chaîne d’acides aminés du peptide, ou encore de séquence de résidus d’acide. Cette séquence n’est pas livrée au hasard : un peptide donné, ayant un rôle biologique précis a toujours la même séquence. C’est ce qui définit sa réactivité biologique.
les liaisons chimiques
La liaison chimique est définie comme une interaction électromagnétique des électrons de valence des atomes en présence, assurant ainsi une cohésion entre les molécules qui constituent la matière. D’un point de vue énergétique la molécule formée est d’autant plus stable si les atomes mettent en commun, donnent ou reçoivent des électrons dans le but d’être entouré de huit électrons : c’est la règle de l’octet. Cette règle, énonce que les atomes qui rentrent dans la formation d’un édifice moléculaire ont tendances à acquérir la configuration la plus stable qui est celle du gaz rare le plus proche (ns2np6).
1- Différents types de liaisons :
Généralement on distingue les liaisons fortes et les liaisons faibles. Parmi les premières, on trouve les liaisons ioniques, covalentes et métalliques. Les liaisons faibles sont principalement les liaisons par forces de Van der Waals et les liaisons hydrogène.
1.1. Liaisons fortes :
Ce type de liaison, dit aussi liaison intramoléculaire, dépend de la différence d'électronégativité, plus l'électronégativité est importante, plus l'électron est attiré par un atome particulier et plus la liaison à un caractère ionique. Si l'électronégativité est faible, la liaison est covalente.
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